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VENDRE - Zapping

A l'exportation Le Royaume-Uni, difficile à séduire

La vigne - n°228 - février 2011 - page 44

 ©C. STEELE-PERKINS/MAGNUM

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La tendance de 2009 se poursuit pour les ventes de vins français au Royaume-Uni. « Sur le canal off-trade (grande distribution, cavistes), elles sont en légère hausse en valeur, note Jean-Philippe Perrouty, directeur de recherches chez Wine Intelligence. Mais elles continuent à perdre en volumes, soit -4,5 % pour les vins tranquilles en 2010 (AC Nielsen). » La France est passée de deuxième à quatrième fournisseur de vin au Royaume-Uni, derrière l'Australie, l'Italie et les Etats-Unis. « Avec la crise économique, les comportements d'achats ont changé, analyse Jean-Philippe Perrouty.

D'après notre enquête auprès des consommateurs (1), fin 2010, les critères de choix pour le vin au Royaume-Uni sont désormais : le prix (offres promotionnelles), le cépage et la marque. » Or, l'image des vins français-qualitatifs, assez chers et peu accessibles n'est pas en adéquation avec ces critères.

« Sur le on-trade (restaurants), il semble que la France reste leader, ajoute Jean-Philippe Perrouty. Mais c'est le canal qui a le plus souffert de la crise et la tendance baissière est valable pour tout le monde. »

Le négoce Producta, à Bordeaux, a vu ses exportations au Royaume-Uni augmenter de 25 % en volumes. « Nous sommes bien positionnés sur le off trade, avec des vins entre 2 et 5 € », explique Xavier Sanchez, son responsable export. En revanche, il confirme que le canal on-trade est plus difficile. « Je doute que la croissance se poursuive. La concurrence est forte. Les taxes ont encore augmenté et négocier les prix devient de plus en plus dur. »

(1) Enquêtes mensuelles menées sur un panel de 1 000 personnes représentatives des 28 millions de consommateurs qui boivent du vin au moins une fois par mois.

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