«Nous participons à ce salon depuis 1995 ou 1996. A l'époque, c'est mon père qui se rendait en Allemagne. L'objectif était alors de trouver des débouchés dans des pays plus sensibles aux produits bios. Depuis 2002, c'est moi qui suis présent sur le salon. Nous exportons déjà dans 22 pays. Nous ne cherchons pas d'autre importateur sur ces destinations pour ne pas créer de confusion dans l'esprit du consommateur. Sur le salon, notre but est de renforcer le lien avec nos distributeurs et de maintenir notre De retour du... visibilité. Un grand nombre de nos clients (importateurs, distributeurs) sont présents et exposants à Biofach. Cela nous permet de faire le point avec eux, d'affiner notre stratégie. Je pense notamment à notre importateur chinois. C'est la seule occasion de nous voir dans l'année. De même pour notre importateur britannique et pour l'allemand.
Néanmoins, je suis mitigé sur cette édition. Il y a quelques années, nous étions dans un hall alimentaire avec beaucoup de passage. Depuis deux ans, nous sommes dans un hall dédié au vin où l'affluence est très irrégulière. On arrive à 9 heures. Et généralement, la foule n'arrive qu'à partir de 11 h 30-12 h 00. Cela n'a rien à voir avec Millésime bio, où nous voyons des personnes continuellement. Je suis indécis quant à ma participation l'année prochaine.
Comme c'est la seule occasion de rencontrer certains clients, je vais sûrement poursuivre, mais je pense que je vais également participer au salon ProWein. »