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Autant le dire

« Nous nous battons pour la contractualisation »

Franck Clavier, directeur général de Vivadour - La vigne - n°232 - juin 2011 - page 8

Notre objectif est de créer de la valeur pour les viticulteurs, c'est-à-dire de leur permettre de dégager un produit brut minimum de 3 500 €/ha en IGP. Pour obtenir ce niveau de rémunération, il faut signer des accords de partenariat avec les metteurs en marché. Mais nous nous rendons compte, avec surprise, que dans le secteur viticole, où nous sommes relativement nouveaux, il n'existe pas de contrat-cadre interprofessionnel qui reconnaisse la fonction de stockage des opérateurs et qui formalise l'exécution des contrats (mode de livraison, d'échantillonnage, travail œnologique, etc.).

L'aval ne s'engage pas contractuellement sur ces thématiques-là. Il n'en discute même pas. Dans le domaine viticole, l'enjeu est de changer les relations avec l'aval. Il faut regarder les campagnes sur 24 mois pour adapter les modes de production à la demande du marché. Si nous y parvenons, tout le monde sera gagnant : viticulteurs, vignerons indépendants, opérateurs aval et consommateurs.

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