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VIGNE

Un viticulteur invente une cuve de rinçage du pulvérisateur à la parcelle

Clara de Nadaillac - La vigne - n°232 - juin 2011 - page 48

Christophe Parthenay a reçu le prix de l'innovation de Hennessy pour sa cuve de rinçage des pulvérisateurs à la parcelle. Retour sur cette invention.
LE SYSTÈME DE RINÇAGE des pulvérisateurs de Christophe Parthenay s'installe à l'avant du tracteur. Le viticulteur peut opter pour un embout « lance » ou « brosse télescopique ».

LE SYSTÈME DE RINÇAGE des pulvérisateurs de Christophe Parthenay s'installe à l'avant du tracteur. Le viticulteur peut opter pour un embout « lance » ou « brosse télescopique ».

« Je voulais créer un système me permettant de rincer mon pulvérisateur à la parcelle, car les aires de lavage coûtent trop cher », indique Christophe Parthenay, viticulteur à Verdille (Charente).

Semi-récupération, semi-achat

Après une phase de réflexion, pendant l'hiver 2009-2010, il passe à la réalisation avec son salarié au printemps 2010. Ils récupèrent l'attelage trois points d'un vieux broyeur hors d'usage et y fixent deux U soudés ensemble. Ils montent dessus un container de 1 000 litres en plastique et grillagé, acheté en jardinerie. Il servira de cuve de rinçage. Sur celui-ci, ils mettent une moto-pompe thermique, ainsi que des tuyaux d'aspiration et de refoulement de diamètre 50 « pour avoir un bon débit et une bonne pression lors du lavage ». A l'aspiration, ils font descendre une crépine dans la cuve d'eau, et, au refoulement, ils rajoutent 12 m de tuyau de diamètre 25. A l'extrémité du tuyau, l'utilisateur fixe au choix une lance pour dégrossir ou une brosse télescopique. L'ensemble s'enroule sur un porte-tuyau monté sur un côté du container et il est suffisamment long pour aller de l'avant du tracteur jusqu'à l'arrière du pulvérisateur.

Un coût total de 800 à 1 000 € TTC

Christophe Parthenay est ravi de cet outil, qui lui permet de rincer facilement son pulvérisateur, à moindre coût. En effet, au total, l'appareil lui a coûté entre 800 et 1 000 € TTC, « matières premières et main-d'oeuvre inclues ». La pompe a représenté le plus gros budget à 400 €. La cuve valait quant à elle aux environs de 100 à 130 €.

Christophe Parthenay ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il cogite déjà sur un système de refroidissement des moûts en fermentation, car les systèmes actuels « coûtent cher et font sauter mon compteur électrique ». Mais pour le moment, « rien de concret » précise le viticulteur…

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