« La désalcoolisation partielle est une pratique autorisée, sauf pour les rares AOC qui l'interdisent dans leur cahier des charges. Il n'y a donc pas besoin de demander une autorisation à l'administration, seule une déclaration préalable est nécessaire. Le viticulteur doit déclarer sa volonté de procéder à une désalcoolisation à sa recette locale des douanes (DDI), au moins trois jours calendaires avant l'intervention. Cette déclaration comprendra :
l'identification du viticulteur (raison sociale, adresse, numéro de Siret et numéro d'accise) ;
la nature de l'opération (désalcoolisation partielle) et l'identification de l'unité de désalcoolisation ;
la date de commencement et la durée présumée de fin de l'opération. Il faut aussi tenir une comptabilité matière journalière en indiquant, entre autres, les volumes de vins effectivement traités par couleur et par dénomination. Dès l'achèvement des opérations, il faut préciser le volume et le degré de l'alcool obtenu. Précisons aussi que ce dernier n'est pas considéré comme un alcool de bouche, c'est un flegme d'une grande qualité qui peut être repris par les distilleries. »