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VIN

Le TPO, une mesure complète de l'oxygène en bouteille

Marine Balue - La vigne - n°234 - septembre 2011 - page 46

Ce paramètre permet d'évaluer la qualité d'un embouteillage.

Quand on parle d'oxygène dans le vin après la mise, il faut tenir compte de la part dissoute dans le liquide et de la part gazeuse contenue dans l'espace de tête (la bulle d'air emprisonnée dans la bouteille). C'est ce que souligne le fabricant de bouchons Nomacorc avec le Total Package Oxygen (TPO). « Il s'agit de la somme des concentrations en O2 dissous et en O2 gazeux dans la bouteille », précise Stéphane Vidal, directeur œnologique chez Nomacorc. Cette notion, déjà bien connue dans les autres industries, n'est pas encore très courante dans la filière vin. « Sûrement parce qu'il était très difficile de mesurer la part d'oxygène gazeux », note-t-il.

L'idéal est de se situer en dessous de 2,5 mg/l

Pour lui, l'outil Nomasense résout le problème. Il permet en effet de mesurer la teneur en O2 dans le vin et dans l'espace de tête, après embouteillage, à travers le verre. On obtient ainsi le TPO, exprimé en mg/l. Un TPO compris entre 0 et 2 mg/l à l'embouteillage indique de bonnes performances. Entre 2 et 4 mg/l, la cave se situe dans la moyenne. Si le TPO est supérieur à 4 mg/l, il y a des améliorations à faire. Pour Stéphane Vidal, l'idéal est de se situer en dessous de 2,5 mg/l.

« Si une cave constate des chutes rapides de SO2 libre en bouteille, la mesure du TPO mettra peutêtre en évidence qu'il y a trop d'oxygène gazeux. Il faudra mieux régler l'inertage à la mise », illustre Stéphane Vidal.

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