Il faut une dose plus élevée de bentonite calcique que de bentonite sodique pour stabiliser les vins vis-à-vis des précipitations protéiques. C'est ce qu'a remarqué la Sicavac en évaluant neuf bentonites sur douze vins blancs de sauvignon de Sancerre. Au maximum, 10 g/hl de bentonite sodique ont été nécessaires pour stabiliser ces vins, contre 45 g/hl de bentonite calcique.
Mais cette dernière génère moins de dépôts : 0,5 % au plus, contre 3,5 % pour la bentonite sodique la moins performante.
La Sicavac note aussi que certaines bentonites, dont elle ne précise pas le nom, sont incompatibles avec les gommes de cellulose : plusieurs vins traités à la bentonite puis aux CMC présentent un trouble protéique après passage au froid. Attention donc à bien choisir sa bentonite en cas de recours aux CMC.