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ACTUS - Ça se chuchote

PULVÉRISATEURS Gros retard dans les contrôles

La vigne - n°237 - décembre 2011 - page 18

« Nous n'avons réalisé qu'un peu plus d'un tiers des contrôles prévus. On est loin de l'objectif fixé », concède Vincent Polvèche, directeur du GIP pulvés. La réglementation européenne rend obligatoire le contrôle périodique des pulvérisateurs en service (directive 2009/128/ CE). Toutes productions confondues, 45 000 à 50 000 des 300 000 appareils que compte le parc français auraient dû passer la visite cette année. Précisément, tous ceux des exploitations dont le Siren est compris entre 40 et 59. Certes, 55 000 contrôles ont bien été réalisés… mais en trois ans ! Entre 2010 et 2011, on enregistre même une baisse de 15 % des contrôles. Le grand sud, vallée du Rhône, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées accusent deux fois plus de retard que la zone s'étalant de la Charente-Maritime à l'Alsace. Pourtant le maillage du territoire est aujourd'hui satisfaisant. Le nombre d'organismes est passé de 38 en 2009 à 98 en 2011. Ils sont répartis autour de 140 points de contrôle. En cause, probablement les difficultés de trésorerie des exploitations. Le coût de la visite s'élève de 160 à 200 euros. Mais « l'absence de véritable répression est un frein », ajoute Vincent Polvèche. Le ministère de l'Agriculture a prévu des propositions et une piqûre de rappel en janvier 2012 pour dynamiser la campagne de contrôles. Un rappel bien utile, car la période entre deux visites doit tôt ou tard passer de cinq à trois ans.

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