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Frank Mairine est à l'origine de la République du Weinland. © G. FEND
Le Weinland a tout d'un État : un drapeau, un hymne, un gouvernement, un musée retraçant son histoire (inventée) et surtout… une vinothèque et un bar où l'on pourra échanger avec d'autres œnophiles. Un pays virtuel ? Pas tout à fait. Basée à Strasbourg, la «République transnationale des peuples du vin» a une offre bien réelle. Elle organise des ateliers de découverte du vin, des séminaires, des rencontres avec des viticulteurs et des «wine tours».
Cette dernière formule sera inaugurée en mars 2013 avec l'Argentine. Des expéditions dans les vignobles français, allemands et suisses suivront.
Créer le buzz
Chacun pourra demander son passeport weinlandais. Ce document très officiel donnera droit à une réduction sur l'achat de vins sélectionnés pour leur originalité, mais « pas forcément hors de prix », selon Frank Mairine, l'instigateur de ce projet. À ce jour, la liste de vins est longue d'une quarantaine de références, dont un bordeaux cuvée Triple ah.
Le site internet republique-weinland.com doit ouvrir d'ici fin février 2012. En avril, il organisera l'élection de son gouverneur parmi cinq candidats. Les électeurs seront invités à voter via courriel et réseaux sociaux. But avoué : créer le buzz pour lancer le site.
