La filière viticole souhaite que l'étiquetage des allergènes à base de lait et d'œuf, qui prendra effet après le 30 juin 2012, soit adapté pour être applicable au vin. Le Comité européen des entreprises du vin (Ceev), les vignerons indépendants d'Europe (Cevi), la Copa-Cogeca et la Fédération internationale des vins et spiritueux l'ont fait savoir à la Commission européenne mi-janvier. Ils lui ont adressé un courrier avec trois propositions.
Un pictogramme faciliterait l'étiquetage
D'abord, ils souhaitent que les vins dans lesquels les substances allergènes ne sont pas détectables ne soient pas soumis à l'obligation d'étiquetage. Les producteurs pourraient prendre en charge le coût de kits de détection (sensibles au seuil de 0,5 mg/l).
Pour les autres vins, ils préfèrent une mention « contient des protéines de lait » ou « d'œuf », plutôt que « contient du lait » ou « de l'œuf ». Car ils estiment que l'information à l'égard du consommateur serait plus juste. De plus, ils demandent que l'utilisation de pictogrammes puisse remplacer celui de mentions. Ce qui faciliterait l'étiquetage, surtout quand le vin est vendu dans plusieurs pays, où les langues sont différentes.
Les organismes revendiquent enfin que les stocks de vins produits avant la récolte 2012 puissent être épuisés sans obligation d'étiquetage des allergènes. Aux États membres de discuter et de se mettre d'accord sur le règlement à venir.