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ACTUS - RÉGIONS

LANGUEDOC-ROUSSILLON Protect Planet fait mouche

Michèle Trévoux - La vigne - n°240 - mars 2012 - page 11

Ce label, que la cave coopérative Anne de Joyeuse a créé, incite les consommateurs à payer les vins plus cher.
Guy Andrieux, directeur de la cave Anne de Joyeuse, à Limoux, dans l'Aude, qui a créé le logo Protect Planet. © L. LECARPENTIER

Guy Andrieux, directeur de la cave Anne de Joyeuse, à Limoux, dans l'Aude, qui a créé le logo Protect Planet. © L. LECARPENTIER

Les consommateurs sont prêts à payer entre 8 et 33 % plus cher une bouteille de vin produit dans le respect de l'environnement ou selon des normes socialement responsables. C'est ce qui ressort d'une vaste étude conduite sur deux ans (2009-2011), sous la direction de Yann Chabin, chercheur à l'université de Montpellier 2 (Hérault), pour Inter Oc.

12 000 consommateurs ont été sondés en Allemagne, Grande-Bretagne, États-Unis (New York et Chicago), France et Canada (francophone et anglophone). Elle montre que le logo AB est celui pour lequel les consommateurs sont prêts à payer le plus cher : 0,63 euro de plus par bouteille.

« Un logo très explicite »

La surprise vient du label Protect Planet créé il y a cinq ans par la cave coopérative Anne de Joyeuse, à Limoux (Aude), pour communiquer sur sa démarche développement durable. Il apparaît en deuxième position, les consommateurs étant prêts à payer 0,29 euro de plus par bouteille portant ce logo.

« C'est un logo très explicite, confirme Jean-Yves Laporte, le directeur commercial. L'étude montre que même dans les pays où nous ne vendons pas nos vins, les consommateurs sont enclins à payer plus cher les bouteilles qui l'affichent. »

Le logo « carbone zéro » convainc moins : les consommateurs sont prêts à payer seulement 0,12 euro de plus. Même constat pour le logo « socialement responsable » crédité d'une propension à payer 0,08 euro en plus. Quant à l'affichage « -10 % en poids de verre », il incite les consommateurs à payer 0,15 euro de moins. Autre enseignement de l'étude : les New-Yorkais sont les plus sensibles au développement durable, suivis de près par les Canadiens anglophones.

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