Je souhaite vous signaler ma colère suite à la lecture de votre éditorial de « La Vigne » n°240 de mars 2012 intitulé « La reprise pour tous ». Quel étonnement quand je lis « tous obtiennent des prix que les acheteurs juraient ne pas pouvoir donner il y a quelques mois » alors que, plongé dans la dure réalité de mon métier (je suis jeune viticulteur adhérent à deux caves coopératives dans l'Aude), je peux vous prouver tout le contraire. En effet, je subis une baisse des acomptes de l'une des caves au vu du marché dégringolant du sauvignon blanc et des vins de pays. De plus, je suis aussi victime d'une grosse incertitude de l'autre cave quant au versement du solde de la récolte 2010 au vu des rares retiraisons. Alors n'auriez-vous pas dû écrire : « Tout va toujours aussi mal » ou « les acheteurs ne peuvent toujours pas donner des prix convenables » ? Cependant, je souhaite vous mentionner que vos articles techniques sont intéressants et enrichissants.