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DOSSIER - Chais : les aides ont boosté l'investissement

« Le nouveau bâtiment est plus fonctionnel »

La vigne - n°244 - juillet 2012 - page 21

En 2010, le domaine Huber et Bléger a construit un nouveau chai adapté à sa croissance. Il a opté pour une cave sur deux niveaux qui vient s'ajouter à un ancien bâtiment.
Claude Huber, Franck Bléger, Marc et Sébastien Huber (de gauche à droite), les associés du domaine Huber et Bléger. © C. DUMOULIN

Claude Huber, Franck Bléger, Marc et Sébastien Huber (de gauche à droite), les associés du domaine Huber et Bléger. © C. DUMOULIN

Le projet est dans les tuyaux depuis cinq ans. Les quatre associés du domaine Huber et Bléger, à Saint-Hippolyte (Haut-Rhin), souhaitaient agrandir leur cave, trop exiguë. « Nos surfaces de vigne ont augmenté et nous produisons donc plus de volume, soit 200 000 cols par an environ, explique Marc Huber, responsable de la gestion et de l'administration du domaine. De plus, le chai était mal organisé.»

C'est suite au congrès des vignerons indépendants en 2009 que les choses se sont accélérées. Marc Huber y entend alors parler des aides à l'investissement, un sujet dont l'informe aussi le Syndicat des vignerons d'Alsace. C'est le déclencheur pour commencer à demander des devis.

Bien séparer investissement éligible et non-éligible

En 2010, les vignerons planifient la construction d'un chai attenant à l'ancienne cave sur deux niveaux : la réception de vendange et les pressoirs en haut, la cuverie et la mise en bouteille au sous-sol. Depuis, « les engins agricoles sont rangés dans l'ancien bâtiment, séparés de la vinification. Nous y avons aussi inclus des bureaux pour le personnel », décrit Marc Huber. La cave est ainsi devenue beaucoup plus fonctionnelle.

L'investissement s'est élevé à près de 550 000 euros. Le domaine a pu prétendre à 40 % d'aides car Sébastien Huber, un des associés, est jeune agriculteur. « C'est moi qui ai monté le dossier d'aides, car je m'occupe de la partie administrative, précise Marc Huber. Cela m'a pris du temps et il a fallu être très précis. Le plus compliqué a été de bien séparer ce qui était éligible à l'aide de ce qui ne l'était pas, comme les bureaux par exemple. » Il dépose la demande fin mars 2010 et FranceAgriMer lui accorde 140 000 euros.

Les associés se disent très satisfaits de ce montant : « Nous ne sommes pas habitués à toucher des aides », disent-ils. D'autant que le chai qu'ils ont construit correspond très bien à leurs attentes.

L'essentiel de l'offre

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