De retour du… salon de la Revue du vin de France, à Paris, les 2 et 3 juin 2012 « Être deux sur le stand permet de gérer l'affluence »

«Nous participons à ce salon depuis sa création il y a six ans. Il est organisé au palais Brongniart. L'endroit est prestigieux mais exigu.

Il faut bien s'organiser autour d'une table de dégustation qui mesure un mètre de long ! Ce n'est pas un salon de vente mais plutôt un rendez-vous très apprécié des amateurs de vins. Il est important pour l'image et les prises de contacts. Les visiteurs sont aussi bien des particuliers que des professionnels du vin, notamment des cavistes ou des restaurateurs. Un bon tiers de nos distributeurs parisiens sont des habitués. En plus, nous avons dû obtenir une douzaine de nouveaux contacts professionnels. Le plus difficile est de s'adapter à l'affluence. Le public vient au salon de la RVF car c'est l'occasion de déguster de grands vins, comme nos premiers crus de la côte de Beaune. Parfois, il y a vraiment beaucoup de monde… Nous nous adaptons alors au mieux, en privilégiant le contact professionnel. C'est pourquoi, nous allons toujours sur ce salon à trois. Sur le stand, nous travaillons par équipe de deux. Ainsi, nous sommes moins débordés et le contact humain est meilleur. L'accueil bourguignon est une tradition à laquelle nous sommes attachés. Celui de nous trois qui n'est pas sur le stand en profite pour faire le tour des exposants. Nous aimons déguster d'autres chardonnays que les nôtres. Il est toujours intéressant de voir ce que ce cépage donne sur d'autres terroirs, par exemple en Languedoc. »