« Pour l'instant, nous commercialisons 20 à 22 % de notre production de champagne à l'export grâce à des contacts d'opportunités.
Nous élaborons environ 100 000 cols par an et nous souhaitons développer l'export pour atteindre à moyen terme 30, voire 40 % de nos ventes à l'étranger. C'est pour cette raison que j'ai participé au salon organisé par les Vignerons indépendants à Londres (Royaume-Uni). C'était ma première fois. Actuellement, nous n'avons qu'un seul importateur en Angleterre. Nous n'y sommes donc pas allés pour conforter des relations, mais pour nouer de nouveaux contacts.
Ce salon se tenait sur une journée, de 10 à 18 heures. Il était bien organisé. Nous étions complètement pris en charge et un expert nous avait dressé le portrait économique du pays lors d'une conférence précédant le salon. La fréquentation de la matinée a été un peu timide, mais à partir de 15 heures, l'affluence a été plus importante. Ce salon était réservé aux importateurs, agents, cavistes, sommeliers et journalistes. Comme à chaque salon, j'ai pris les noms et les cartes de visites de chaque professionnel qui s'est arrêté sur le stand pour les entrer dans notre fichier.
Deux personnes ont semblé intéressées par nos vins… Nous allons leur envoyer des échantillons. Nous avons l'habitude de participer à des salons en France et nous savons, par expérience, qu'il faut participer au moins trois années de suite à un tel événement pour établir des contacts intéressants. »