Ça discute dur entre production et négoce dans le Val de Loire. Au cœur des tensions : les accords interprofessionnels. Les négociants veulent réétudier la fixation des prix des contrats pluriannuels. Aujourd'hui, 50 % du prix est fixe et 50 % modulable.
Les négociants souhaitent pouvoir discuter le prix global du contrat. À la baisse, mais aussi à la hausse. Pour trouver une solution, les responsables professionnels ont fait appel à Matignon et au ministère de l'Agriculture. Après deux réunions, les deux familles ont convenu que des avenants seraient possibles pour revaloriser les prix cette année. Pour les prochaines années, elles veulent mettre en place un indice objectif de réexamen des prix.