On savait Nicolas Joly, le célèbre biodynamiste de la Coulée de Serrant, précurseur dans la résistance aux produits phytos. On sait moins qu'il est aussi un anti-CVO convaincu. Depuis dix-huit mois, le producteur de la Roche aux moines refuse de payer sa contribution à Inter-Loire. « Je veux bien contribuer au système, mais si Inter-Loire me garantit que les CVO acquittées par des viticulteurs bios sont réorientées vers des opérations faisant la promotion du bio », explique-t-il. En procès avec son interprofession, Nicolas Joly vient d'obtenir un sursis : le juge chargé de trancher le litige l'opposant à Inter-Loire a décidé d'attendre la décision de la Cour de justice européenne qui doit se prononcer début 2013 sur la nature juridique des CVO.