Les négociants en armagnac proposent des prix de 20 à 25 % plus élevés que l'année dernière. Ils doivent faire face à une faible récolte et à une vive concurrence d'acheteurs mieux disposés. Selon des rumeurs dans le Gers, des négociants offrent de 5 à 5,50 €/hl (degré hecto) pour les vins blancs de consommation. Les distillateurs doivent assurer leur approvisionnement. « Nos marchés évoluent bien. Il serait dommage de manquer de produit », explique Pierre Tabarin, le président de l'interprofession de l'armagnac (BNIA). Fin août 2012, les ventes enregistraient 17 % d'augmentation en volume et 29 % en chiffre d'affaires par rapport à 2011.