Cette édition du Grand Tasting est un succès. Ce dont je suis particulièrement fier, c'est de la présence de tous ces jeunes qui sont là pour apprendre le vin. Ils ne sont pas là pour prendre une cuite, mais pour poser des questions aux vignerons. Ils sont intéressés par ce produit qui est culturel, emblématique de notre savoir-faire et de notre art de vivre. J'aimerais qu'au ministère de la Santé par exemple, où on a tant d'ayatollahs, ils puissent voir à quel point cette pédagogie est utile pour la jeunesse. C'est un travail de réconciliation qui est en train de se faire entre la jeune génération et nos produits viticoles, qui ne vont plus être considérés comme ringards mais comme un élément fondamental de l'art de vivre et du plaisir de vivre. Ceci sans laisser-aller. Or, ce travail devrait être celui de l'État, un travail d'éducation beaucoup plus général. J'aimerais que les hommes politiques osent venir à ce genre de manifestation. Plutôt que de créer en permanence des concepts ridicules, où le vin est considéré comme une boisson criminelle, etc, etc. C'est terrifiant. Mais ils ne viennent pas ! Parce qu'ils n'ont aucun courage et aucune vision, sinon celles du « politiquement correct », de la démagogie et de la répression.