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DOSSIER - Petite récolte : Amortir le choc

« J'ai signé deux contrats de trois ans »

La vigne - n°248 - décembre 2012 - page 29

En Muscadet, Pascal Bourget a rentré une demi-récolte. Il va en vendre 80 % via deux contrats triennaux passés avec deux négociants.

« Je voulais une visibilité à moyen terme », annonce Pascal Bourget, viticulteur au Loroux-Bottereau (Loire-Atlantique), 15 ha en Muscadet. Habitué à commercialiser l'intégralité de sa production en vrac, ce producteur se posait des questions sur l'orientation à donner à son exploitation.

Jusqu'à présent, il était un adepte des contrats spots plutôt que des engagements pluriannuels. Il a vu dans les nouveaux contrats mis au point par son interprofession, InterLoire, une occasion à saisir, un tournant à tenter. La nouvelle formule lui a aussi paru plus carrée. « J'ai signé pour trois ans, mais avec deux négociants différents », précise-t-il. Les accords portent sur des livraisons de moûts. Dans les deux cas, le volume souscrit porte sur la production à venir d'un nombre précis d'hectares. « Les parcelles engagées sont bien identifiées, avec leur extrait de casier viticole », détaille-t-il.

Une partie fixe de 50 %

Côté prix, l'engagement du négociant est bien défini là aussi. Les contrats interprofessionnels prévoient que le prix convenu sur les trois ans doit comporter une partie fixe de 50 % au minimum.

Avec son premier négociant, Pascal Bourget a convenu d'un prix fixe pour moitié et indexé aux mercuriales interprofessionnelles pour l'autre moitié. En revanche, pour le second contrat, le prix a été fixé sur trois ans dans son intégralité. Lorsqu'on lui demande s'il est satisfait de la rémunération obtenue, il rétorque : « Si le contrat est bien respecté jusqu'à son terme, je serai peut-être encore viticulteur dans trois ans… »

L'essentiel de l'offre

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