Depuis 2005, le syndicat de Saumur-Champigny, en partenariat avec Bordeaux Sciences Agro (BSA, ex-Enita), la chambre d'agriculture du Maine-et-Loire et l'ESA d'Angers, étudie l'impact de l'environnement paysager des parcelles de vigne sur la pression de l'eudémis.
Le syndicat a mis en place un réseau de piégeage de l'insecte dans trente-cinq parcelles qu'il a couplé avec des comptages de glomérules et de perforations. Après huit années d'observation, il ressort que plus les îlots de vigne sont grands, plus la pression de l'eudémis est forte. « Il faut donc éviter d'avoir des parcelles de plusieurs dizaines d'hectares d'un seul tenant », rapporte Maarten Van Helden, de Bordeaux Sciences Agro ISVV.
Aménagements paysagers
En 2010, le syndicat a mis en place un autre essai afin de déterminer quels aménagements paysagers permettraient de réduire l'impact de l'eudémis. Il étudie ainsi deux modalités. Dans la première, les parcelles ont été divisées par des haies. Dans la seconde, il a installé plusieurs petits bosquets dans les vignes. Le tout est comparé à une parcelle témoin. « Il faudra attendre 2016 ou 2017 pour constater si ces aménagements sont efficaces ou pas », précise Maarten Van Helden.