Peu après sa mise en vente chez Carrefour, les fraudes tombent sur un costières-de-nîmes médaille de bronze. Surprise : le vin ne correspond pas à l'assemblage primé. Le chef de cave de l'époque reconnaît y avoir ajouté de la syrah. Mais c'était pour l'améliorer et en diminuer le degré. Le 1er mars, au tribunal de Nîmes (Gard), son avocate, Maître Patricia Hirsch, plaide la relaxe. Elle explique que la cave a agi de bonne foi, sans chercher à s'enrichir. « Aujourd'hui, ce vin sans médaille, du même assemblage, est vendu 2,55 euros la bouteille contre 2,10 à 2,30 euros en 2008 », affirme-t-elle. Le parquet requiert le maximum : 30 000 euros d'amende. Fin mars, le tribunal rend son jugement : 10 000 euros d'amende.