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ACTUS - Ça se chuchote

5 000 € pour avoir laissé gambader des lapins

La vigne - n°254 - juin 2013 - page 15

Bordeaux. « Nous n'imaginions pas être condamnés pour des lapins de garenne qui ne nous appartiennent pas. Nous sommes très déçus », se désole Georges Frustier, vice-président de l'ASPTT de Libourne (Gironde).

Fin mai, l'ASPTT a dû faire un chèque de 5 228 euros à la société de Pascal Chatonnet, propriétaire du château Haut-Chaigneau en AOC Lalande-de-Pomerol, à Néac (Gironde). Une catastrophe pour ce club sportif qui compte 70 adhérents et dont le budget n'excède pas 10 000 euros. L'affaire remonte à trois ans. Les vignes du château Haut-Chaigneau voisinent avec un vaste terrain de l'ASPTT où les lapins s'en donnent à cœur joie, multipliant les terriers. Ces rongeurs repèrent le vignoble et s'attaquent aux jeunes plants. Pascal Chatonnet porte l'affaire devant la justice en 2012, réclamant 20 000 euros pour le préjudice subi. Le tribunal d'instance de Libourne le déboute de sa demande.

Le viticulteur se tourne alors vers la cour d'appel de Bordeaux qui vient de condamner le club. « La cour a estimé que l'ASPTT aurait dû détruire les terriers des lapins », explique Charlotte de Lagausie, l'avocate du viticulteur.

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