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ACTUS - FRANCE

Richard Doughty, président de France vin bio « Il faut structurer la filière bio »

MATHILDE HULOT - La vigne - n°256 - septembre 2013 - page 18

Viticulteur sur 12,5 ha à Monestier, en Dordogne, Richard Doughty est le premier président de France vin bio. Il répond à nos questions.

Vous venez de créer France vin bio. Quid de la Fnivab ?

Richard Doughty : France vin bio remplace la Fnivab (Fédération nationale interprofessionnelle des vins de l'agriculture biologique), parce que c'est plus simple à prononcer et à retenir, tout simplement. C'est une nouvelle fédération nationale qui représente la filière vin bio de la production à la commercialisation pour faire de la promotion.

Qui sont vos membres ?

R. D. : Les trois associations qui étaient déjà réunies dans la Fnivab – les vins bios d'Aquitaine, du Val de Loire et de la Champagne – et Sud vin bio (Languedoc-Roussillon) qui les a rejointes. Elles représentent la moitié des vignerons bios de France.

Comment arrêter la baisse des cours des vins bios ?

R. D. : Les vraqueurs se sont mis à faire du bio. Certains auraient aimé que seules les petites structures produisent ces vins.

Mais pour les marchés de masse, il faut des volumes.

Petit à petit, le bio va devenir une norme. Ce n'est déjà plus une niche. Avec son corollaire : la concurrence. Il va donc falloir résister à la baisse des prix, vu que nos coûts de production sont bien plus élevés qu'en conventionnel.

Voilà pourquoi il est urgent de structurer la filière.

Comment élargir les marchés du vin bio ?

R. D. : Il faut se faire connaître, faire de la promotion. Nous devons renforcer la demande, communiquer et montrer aux consommateurs que c'est un mode de production responsable, créateur d'emploi, respectueux de l'environnement et de la santé humaine.

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