Les années – et les aléas climatiques – que nous (ou nos voisins) venons de connaître doivent inciter à s'interroger sur la sécurité et la résilience des entreprises en cas de coup dur. Les exploitations viticoles ayant souscrit une assurance récolte restent la minorité, mais nous observons, dans leurs comptabilités, que cela leur a permis de mieux passer des périodes difficiles. L'assurance a certes un coût, mais de ces quelques euros à l'hectolitre peut dépendre un jour la survie de l'exploitation. À ce titre, elle peut constituer un élément à part entière de la stratégie de gestion des domaines viticoles… et mérite au moins de s'interroger sur l'opportunité ou non d'en souscrire.