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Medhi Biaci joue le rôle d'un danseur sombre et mystérieux qui va s'ouvrir au contact d'un vigneron et d'une vendangeuse. © DR
« Il y a de magnifiques paysages en Anjou grâce au vignoble. C'est un pilier fort de notre identité. Nous avons voulu nous appuyer dessus pour tourner des fictions avec le monde de la vigne en toile de fond », indique Julien Aouidad, dirigeant de la société angevine S-TV et coproducteur de la série « Anjou, terre de vignoble ». En octobre, entre pluie et soleil, son équipe a tourné le premier court-métrage de la série en six jours. Cet épisode conte l'histoire de Slimane – joué par l'Angevin Medhi Biaci –, un jeune danseur mystérieux et un peu sombre, qui va s'ouvrir aux autres au contact d'un vigneron et d'une vendangeuse. Au c œur du Layon, en pleine vendange, les vignerons de Rablay-sur-Layon (Maine-et-Loire) ont jonglé avec leur emploi du temps pour accueillir au mieux la troupe. « Ils ont participé à l'apprentissage technique des comédiens pour rendre les choses crédibles », souligne Julien Aouidad.
Une initiative soutenue. Dénommé « Quand les branches se querellent, les racines s'embrassent », ce film dure vingt minutes et a coûté quelque 40 000 euros. Il sera diffusé sur France 3 national en 2014.
Le prochain court-métrage de la série devrait être tourné début 2014 dans un autre village viticole angevin. Au total, la série devrait compter quatre courtsmétrages. Cette initiative a reçu le soutien financier d'InterLoire, du conseil général de Maine-et-Loire et du conseil régional des Pays de la Loire.
