Depuis cinq ans, la part des vins français dans les échanges internationaux se stabilise à 15 %, selon une étude de FranceAgriMer. Avant cette période, elle ne cessait de reculer. Dans les années 1986 à 1990, 29 % des vins échangés à travers le monde étaient français. De 2001 à 2005, cette part était tombée à 21 %. Notre recul semble donc stoppé. En trente ans, les volumes de vins échangés à travers le monde ont presque doublé. Cet essor a largement profité aux pays du Nouveau Monde, qui se sont arrogés jusqu'à 31 % de part de marché en 2009 pour retomber à 28 % en 2012.