Vigneron dans le Gers depuis plus de quinze ans, je reprends en détail votre (excellent) journal de novembre 2013 et plus particulièrement votre étude sur les pulvérisateurs. Et là, je m'étouffe : 28 000, 30 000, 40 000, 50 000 euros donc, avec quelques options !
Or, même le plus perfectionné de ces appareils reste un bac à roulettes en plastique affublé d'une pompe, de buses et de tuyaux en quantité et de longueurs variables, le tout harnaché sur un châssis en ferraille, tous ces articles étant achetés hors de France pour une (ou deux) poignée(s) d'euros. Combien de temps les vignerons accepteront-ils de débourser pour ce genre d'assemblage, à la durée de vie par surcroît dérisoire, des sommes à ce point délirantes ? Le prix d'une Audi A4 fort bien dotée (et à la technologie bien réelle) pour un fly-tox à roulettes ? La baignoire à tirer plus chère que le tracteur ?