Retour

imprimer l'article Imprimer

VENDRE - L'observatoire des marchés du vrac

C'est chiffré 84,50 €/hl

La vigne - n°261 - février 2014 - page 60

Alors que la récolte en Gascogne est en chute de 30 %, les volumes d'IGP ne devraient pas baisser de plus de 15 %. Les vignerons privilégient en effet la vente en IGP plutôt que sans IG. C'est le cas de Nicolas Cambos, à Larroque-sur-l'Osse (Gers), qui vend la totalité de sa production en vrac (5 000 hl de blanc). « J'ai vendu 70 % d'IGP Côtes de Gascogne, contre 30 % habituellement, confirme-t-il. D'habitude, nos marchés ne digèrent pas toute notre production en IGP, mais cette année, nous avons plus de demandes. Nous avons quand même gardé un peu de vin sans IG et livré quelques hectolitres pour l'armagnac à nos partenaires fidèles. Mais nous privilégions l'IGP qui reste une valeur sûre, non délocalisable. Nos vins se sont vendus entre 80 et 90 €/hl, soit 10 à 20 % de plus que l'année dernière, mais cela compense à peine la baisse de récolte. » CVG (Caves et vignobles du Gers), le plus gros opérateur en vrac du Gers, a vu sa récolte baisser de 35 % (280 000 hl). Il a vendu ses côtes-de-gascogne blanc entre 88 et 120 €/hl, soit une hausse de 10 à 15 %. « Nous avons travaillé sur de petites cuvées de qualité premium et privilégié les clients qui mettent en avant notre IGP », indique Éric Lanxade, le directeur commercial. Selon FranceAgriMer, les volumes d'IGP blanc sec contractualisés en vrac, à fin janvier, étaient de 95 600 hl, contre 136 800 hl à la même époque l'année dernière, avec un prix moyen en hausse de 4 €/hl, à 84,50 €/hl.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :