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VENDRE - L'observatoire des marchés du vrac

Blancs secs Le côtes-de-gascogne se maintient

FLORENCE JACQUEMOUD - La vigne - n°294 - février 2017 - page 56

Les contrats se signent au même rythme que les années précédentes, à un prix moyen légèrement plus bas, mais qui néanmoins demeure satisfaisant.

Trois années de suite, les volumes produits en IGP Côtes-de-Gascogne ont été peu importants. Le marché européen étant déficitaire en blanc, le cours moyen du vrac est monté jusqu'à atteindre 87 €/hl. Aujourd'hui, le défi est de maintenir ce bon niveau de prix, alors que la récolte est en hausse. Selon l'IVSO (Interprofession des vins du Sud-Ouest), le cours a baissé de 4,4 % à fin janvier 2017 par rapport à 2016, pour atteindre 83 €/hl.

Selon Éric Lanxade, directeur de CVG (Caves et Vignobles du Gers), qui commercialise une grande partie de l'IGP en vrac, les cours sont bien en recul, mais de peu. « Nos ventes résistent bien. Nous les avons reconduites sur nos marchés traditionnels, dans lesquels nous enregistrons une érosion de 2 % à 3 % des prix par rapport à l'an dernier. Nous sommes en moyenne à 85 €/hl en IGP générique, 92 €/hl en IGP bicépage, 95 €/hl minimum en IGP sauvignon et 100 €/hl en IGP gros manseng, véritable spécialité gasconne. La marque Gascogne nous différencie des vins sans IG. Les productions qui ne sont pas différenciantes sont concurrencées par les blancs italiens et espagnols ainsi que les VSIG bordelais aux tarifs très agressifs. »

« Nous avons enregistré une belle récolte en quantité qui devrait être de 8 % plus importante qu'en 2015, ajoute Alain Desprats, directeur du Syndicat des vins IGP Côtes-de-Gascogne. La qualité est aussi au rendez-vous. En fin de maturation, l'alternance de chaleur et de nuits fraîches a été favorable à la production d'arômes. »

En termes de volumes commercialisés, les contractualisations se font au même rythme que l'année dernière. En général, 75 % des volumes sont achetés entre décembre et février, pour totaliser environ 200 000 hl en fin de campagne, le 31 juillet.

« Le marché est assez stable, confirme Xavier Papelorey, courtier à Larressingle (Gers), qui commercialise 55 000 hl d'IGP par an. Les stocks en IGP sont revenus à la normale et les prix restent corrects malgré une légère perte de valeur, ce qui n'est pas le cas des VSIG, dont le volume des stocks est beaucoup plus important. »

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