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VENDRE - Zapping

À l'exportation Inquiétudes À L'HORIZON

La vigne - n°262 - mars 2014 - page 64

+ 10 % voire + 20 % sur le prix des bourgognes et presque + 30 % sur certains bordeaux : la petite récolte a eu pour corollaire une revalorisation quasi-générale en amont qui inquiète les exportateurs. « Nous avons engagé des bras de fer commerciaux avec nos interlocuteurs pour faire passer des augmentations », affirme le négociant bourguignon Louis-Fabrice Latour. Le président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) craint aussi pour le chiffre d'affaires des entreprises : « Les hausses en valeur ne seront peut-être pas suffisantes pour compenser la baisse des volumes. » La situation est d'autant plus critique que si la France manque de vin, nos concurrents italiens et surtout espagnols ne sont pas dans le même cas. Idem pour l'Australie et la Californie (États-Unis). Or, une part de marché perdue est toujours difficile à retrouver... « Le problème sera différent suivant la renommée des AOC. Si un bordeaux peut sembler incontournable dans la gamme d'un importateur, ce n'est pas évident pour un bergerac », remarque un opérateur de la région.

L'an passé, le président de la FEVS souhaitait s'atteler à la bataille des volumes, car « si en dix ans, la France a vu la valeur de ses exportations gagner 30 % en valeur, elle a aussi perdu 10 % en volume ». Une chose est sûre : ce ne sera pas pour 2014.

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