Retour

imprimer l'article Imprimer

Autant le dire

« Les contrôles, une usine à gaz »

Lu sur le blog de Corinne Comme, du château du Champ des treilles (Gironde), à la suite d'une mise en bouteille - La vigne - n°263 - avril 2014 - page 6

Comme toutes les fois ou presque, j'ai eu droit à un contrôle Quali-Bordeaux, c'est-à-dire un prélèvement pour dégustation en vue de l'obtention de l'appellation. J'en ai déjà parlé ici même plusieurs fois car, à l'origine, lors de la réforme des appellations, on devait avoir en moyenne un contrôle tous les cinq ans. C'était destiné à simplifier les procédures pour obtenir l'AOC. Simplification à la française qui se solde par une explosion des coûts et une usine à gaz à faire pâlir l'administration soviétique. Mais, pour ma part, c'est le contraire des objectifs initialement annoncés. Je ne suis pas contrôlée une année sur cinq. Les quatre autres années, j'y ai [aussi] droit ! Faut-il en rire ou s'en offusquer ? Mon avis diverge selon les moments. Mais il est sûr que cela donne envie de quitter l'AOC.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :