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ACTUS

De la grêle, mais pas d'argent

La vigne - n°266 - juillet 2014 - page 15

Tempête sur l'Adelfa 33, l'association départementale d'étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques de la Gironde. Elle n'arrive plus à joindre les deux bouts. Le système est pourtant bien rodé. L'Adelfa 33 gère le réseau des 115 canons antigrêle (générateurs à vortex) implantés dans le département et que des bénévoles déclenchent, lorsque les orages menacent, pour ensemencer les nuages grêlifères avec de l'iodure d'argent. Alain Leveau, le président de l'association et conseiller général du canton de Targon a fait les comptes : « Il faut tabler sur un coût de fonctionnement de 2 500 €/an par générateur. Sachant que le conseil général de la Gironde nous apporte 165 000 euros et que quelques communes déboursent chacune 100 euros par an, il nous manque 70 000 euros », indique-t-il. Sans compter que l'association doit faire face à l'explosion du nombre de générateurs : il y a dix ans, elle en supervisait 85 contre 115 aujourd'hui. Alain Leveau estime que pour bien quadriller le territoire, il en faudrait encore dix de plus. Pour parer au plus pressé, le conseil général de la Gironde devrait lui accorder une rallonge d'ici fin juillet, de quoi tenir pour sept alertes. Alain Leveau a bien une solution : faire cracher le CIVB (Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux) au bassinet. L'intéressé n'est pas chaud. Il pose la question de l'efficacité du système. En attendant, fatigué de ces complications, Alain Leveau assure qu'il va rendre son tablier en décembre prochain.

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