« Faut-il aller dans un autre sens que la baisse des rendements ? La CCVF est ouverte à la discussion. Car la politique de réduction des surfaces et des rendements a atteint ses limites. Il ne faut plus que la viticulture française recule. Même une petite région viticole comme la nôtre, qui valorise bien ses vins, perdrait sa visibilité sur les marchés internationaux si le vignoble français devait encore reculer. Nous avons besoin d'une présence française massive sur le marché mondial. Le schéma selon lequel il faut toujours faire moins et mieux ne marche pas globalement. Si, techniquement, on peut faire des vins à 300 hl/ha et que cela n'empiète pas sur les AOC, pourquoi ne pas le faire ? Des régions veulent se lancer, laissons-les faire. Je ne vois pas pourquoi un vignoble planté pour produire de hauts rendements n'arriverait pas à créer de la valeur si l'on travaille sur la qualité des produits et le marketing. »