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Autant le dire

Derrière la fin du contrat vendanges : le travail au noir »

Jean-Marie Sermier, député-maire de Dole (Jura), ancien viticulteur - La vigne - n°268 - octobre 2014 - page 4

Celui qui vendange a un autre métier. Il vient pendant ses vacances et paie déjà des cotisations sociales. Là, avec la suppression des exonérations de charges, il va devoir payer deux fois pour sa protection sociale. C'est anormal. Et ce ne sera pas sans conséquences. Il y a peu, les charges sur les emplois de service à la personne ont augmenté. Le résultat ? L'emploi dans ce secteur a baissé. S'agit-il d'une baisse réelle ou d'une baisse dissimulée ? Je ne le sais pas, mais j'ai mon idée là-dessus. Il ne faudrait pas finir comme avec les services à la personne. Si on ne veut pas que le vignoble soit entièrement récolté à la machine, il faut un contrat vendange attractif. Derrière la fin de ce contrat, c'est le travail au noir qui se profile.

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