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Autant le dire

« Avec toutes ces réglementations, on arrive à des aberrations »

Denis Bourdin, vigneron à Couddes (Loir-et-Cher) et président de la coopérative des Vignerons des Coteaux romanais, lors de la manifestation FNSEA du 5 novembre à Blois. - La vigne - n°269 - novembre 2014 - page 4

« Les réglementations s'accumulent dans tous les domaines. Pour épandre nos marcs, on nous impose de nouvelles contraintes, des analyses qui doivent être réalisées par un laboratoire agréé Cofrac, alors que cette matière organique provient de notre propre exploitation. En gestion du personnel, pour une simple fiche de paie, on est obligé d'acheter un logiciel coûteux ou de sous-traiter. Et les jeunes de moins de 18 ans, on ne les embauche plus. Ma belle-soeur a voulu employer sa propre fille : même dans ce cas, il est nécessaire de demander l'autorisation de l'Inspection du travail ! On arrive à des aberrations. Sans parler du coût de la main-d'oeuvre, qui représente aujourd'hui plus de 50 % de nos charges de production. Il existe bien le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, mais il ne concerne pas toutes les entreprises : la coopérative que je préside, comme toutes les coops, ne peut pas en bénéficier. »

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