Le Royaume-Uni, longtemps premier marché en valeur pour les vins français, est en passe d'être supplanté par les États-Unis selon FranceAgriMer. Sur les huit premiers mois de l'année, la valeur des exportations de vins tranquilles et effervescents vers le Royaume-Uni s'élève à 658 millions d'euros (contre 803 millions d'euros pour la même période l'année passée). Les États-Unis, eux, ont atteint 674 millions d'euros (contre 668 millions d'euros en 2013). Soit 16 millions de mieux.
C'est également une destination plus valorisante. Le marché américain n'absorbe que 8 % des expéditions françaises de janvier à août 2014, mais il représente 14 % en valeur. Dans le même temps, le Royaume-Uni représente 14 % des exportations, aussi bien en volume qu'en valeur.
Un marché US en plein essor
Le sursaut du marché américain peut s'expliquer, en partie, par une promotion plus efficace. La Commission européenne note en effet une croissance des exportations de l'Union européenne vers les pays tiers qu'elle attribue aux programmes de promotions lancés en 2009.
Des exportations à la peine
À FranceAgriMer, on ajoute que le marché américain est en pleine croissance. La consommation de vin y augmente, contrairement à l'Europe.
Dans son analyse, l'office agricole relève aussi que les expéditions vers la Chine sont toujours en légère, mais constante, baisse depuis 2012, avec 8 % des volumes et 6 % de la valeur.
Plus généralement, le recul des exportations de vins et spiritueux français se poursuit (9,22 millions d'hl pour 4,66 milliards d'euros pour les huit premiers mois de 2014 contre 9,34 millions d'hl et 4,83 milliards d'euros à la même époque l'an passé).