« Mon smartphone, c'est mon pense-bête ! », plaisante Michel Dubost, coopérateur sur neuf hectares en AOC Beaujolais et Beaujolais-villages à la cave Signé Vignerons, à Quincié-en-Beaujolais (Rhône). En janvier dernier, il a acheté un Wiko, un appareil « low cost » qu'il a payé 100 euros. « Avant, j'avais un Blackberry, dit-il. Mon nouveau téléphone possède un écran tactile. Je m'en sers beaucoup plus. »
Ainsi, il a pris l'habitude d'inscrire dans le Notebook de son appareil les traitements qu'il réalise de mai à août. Il inscrit le nom de la parcelle, la date, le nom du produit phytosanitaire et la dose. Puis, il reporte ces informations sur le cahier de culture que lui transmet la coopérative. « Autrefois, j'utilisais une feuille de papier que je laissais chez moi, indique-t-il. Le téléphone, je l'ai tout le temps avec moi. Je saisis tout de suite ce que je fais. Et entre deux traitements, je peux relire mes notes. »
Il est par ailleurs président de la section de Quincié et vice-président du conseil d'administration de la coopérative. Il inscrit tous ses rendez-vous et réunions sur l'agenda installé d'office sur son smartphone.
Il téléphone beaucoup. « Entre responsables, on s'appelle souvent et, de plus en plus, on s'envoie des SMS, ajoute-t-il. Je reçois aussi tous mes mails sur mon mobile. Aujourd'hui, je ne les consulte quasiment plus sur mon ordinateur. »