Le 16 avril, un orage de grêle s'est abattu localement sur le secteur de Senouillac, dans le Gaillacois (Tarn). Il a touché sept à huit exploitations à des degrés divers. « Il a duré quinze minutes environ. Les grêlons n'étaient pas très gros, mais ils sont tombés violemment. Ils ont formé un tapis d'environ 2 cm sur le sol », témoigne Thierry Fournier, viticulteur à Mauriac, la zone la plus touchée. Au moment de l'averse, ses vignes, conduites en guyot et en cordon, étaient au stade « deux à trois feuilles étalées » pour les plus précoces et « éclatement des bourgeons » pour les autres. « La grêle a sectionné les jeunes rameaux et les bourgeons. Les 40 hectares de mon exploitation sont touchés entre 70 et 90 % », déplore Thierry Fournier.
Son voisin Nicolas Rech, viticulteur sur 38 ha, a eu plus de chance. Ses vignes conduites en non-taille et taille rase ont été moins impactées. L'une de ses parcelles de fer servadou est touchée à 40 %, les autres à moins de 20 %. « D'après l'expert qui est passé, les bourgeons qui ont survécu devraient compenser », précise-t-il.