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DOSSIER - Languedoc Roussillon : la santé retrouvée

Jean Paux-Rosset, propriétaire-négociant à Fleury-d'Aude (Aude) « Nous avons du mal à fournir »

La vigne - n°275 - mai 2015 - page 27

Ce producteur s'est associé à un oenologue réputé pour sélectionner des vins qui complètent son offre. Bingo !
UN DUO QUI FONCTIONNE : Claude Gros (à gauche), oenologue, et  Jean Paux-Rosset, négociant. © J. GOLDSTEIN

UN DUO QUI FONCTIONNE : Claude Gros (à gauche), oenologue, et Jean Paux-Rosset, négociant. © J. GOLDSTEIN

Exploitant quatre domaines qui totalisent une centaine d'hectares, à Fleury-d'Aude - Château La Négly, Domaine de Boëde, Mas des Capitelles et Domaine Saint Louis de la Mer - Jean Paux-Rosset porte loin les couleurs du Languedoc. Il vend toute sa récolte en bouteilles : 400 000 cols chaque année en France et à l'export. Son coeur de gamme se situe entre 5 et 20 euros, prix consommateur. Et il commercialise ses trois cuvées phares entre 57 et 106 euros. « Ce sont les plus faciles à vendre », confie le vigneron. Pour développer son activité, en 2000, il crée la société Select Vins avec l'oenologue Claude Gros, consultant très prisé en France comme à l'étranger.

Une association fructueuse

Le principe repose sur un partenariat avec une douzaine de domaines sur différents terroirs de la région (Corbières, Minervois, Faugères, Saint-Chinian, La Clape, Côtes du Roussillon...). Claude Gros conseille les propriétaires sur la vinification et Select Vins commercialise la quasi-totalité de leur production sous leur nom. Les ventes atteignent 1 million de cols par an. « La signature de Claude Gros est une caution qualitative. Ces vins viennent en complément de notre gamme et nous ouvrent de nouveaux marchés. Nous mutualisons ainsi les moyens commerciaux », explique le vigneron audois, qui manque de vins pour fournir tous ses clients.

« Sur tous les continents, on ressent un engouement croissant pour les vins du Languedoc. Le niveau qualitatif de nos vins a beaucoup progressé alors que nos prix restent toujours très attractifs. Depuis quelques années, nous avons du mal à répondre à la demande. Nous plantons chaque année mais c'est insuffisant. Il nous faudrait 30 % de volume en plus », témoigne-t-il.

L'essentiel de l'offre

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