La London Wine Fair nouvelle version s'est terminée mercredi 20 mai sur un bilan positif. « Les exposants ont fait beaucoup de rencontres de qualité, avec de nombreux acheteurs et particulièrement ceux qu'ils ne peuvent pas toucher ailleurs », relate Will Broadfoot, le directeur marketing de la London Wine Fair.
Chrystelle Blake, responsable export au Château Fleur Haut-Gaussens, à Vérac, en Gironde, avait sa place dans l'espace Wines Unearthed, réservé aux producteurs non représentés sur le sol anglais. « Nous avons eu du monde. Mais c'est parce que j'avais déjà préparé soigneusement l'événement en amont, en invitant des opérateurs et en planifiant des rendez-vous. » Pour ce domaine qui, actuellement, n'est visible en Grande-Bretagne qu'avec l'aide d'un « tout petit distributeur », l'enjeu était de rencontrer des importateurs. « De ce point de vue, c'était une réussite, assure Chrystelle Blake. Nous avons également rencontré beaucoup de restaurateurs. »
« Notre stratégie porte ses fruits, se réjouit Will Broadfoot. Nos conférences et nos espaces, comme Wines Unearthed, parlent aux professionnels qui viennent ici pour travailler. Les géants du marché, fournisseurs et distributeurs, étaient là aussi », même s'ils se sont peut-être contentés de venir « prendre le pouls du marché ». Dans le grand hall, les gros acteurs de la distribution confirment que les affaires se font plus tôt dans l'année, à ProWein, mais estiment que la London Wine Fair est redevenue incontournable.