Dans une tribune publiée fin août, Serge Fleischer, directeur général d'Arthur Metz, premier négociant alsacien, réclamait une réforme des conditions de production et s'interrogeait sur « qui fait réellement vivre la filière viticole alsacienne ? ». Jérôme Bauer, président de l'Ava, n'a pas du tout goûté cette question. « J'ai interprété cette phrase de la manière suivante : les producteurs sont bons à produire du raisin, mais pour le reste, ce sont des ploucs qui ne comprennent rien... Belle image ! Nous devrions laisser décider les entreprises de ce qui est bon pour nous, pauvres producteurs incultes ? Non, ce n'est pas l'esprit d'une appellation d'origine protégée ! », s'est-il emporté devant l'assemblée générale de l'Ava, le 1er septembre.