On est bien dans un débat franco-français avec le débat sur l'autorisation des variétés résistantes au mildiou et à l'oïdium qui s'appellent cabernet eidos, cabernet cortis ou merlot kanthus. Que pèse en effet une confusion des genres au niveau commercial, devant l'incroyable opportunité que représentent ces cépages pour réduire les phytos ? Le ministre de l'Agriculture a bien dit « Produisons mieux », non ? Que pèse ce risque de confusion face à la possibilité de réduire les charges des exploitations, les risques de maladies, pour les plantes comme pour les hommes ? L'enjeu est au niveau de la santé publique et de l'économie, certainement pas du côté de certains technocrates grincheux qui pinaillent pour justifier leur rôle. La preuve, les cépages résistants sont déjà en place en Autriche et en Allemagne, avec le succès qu'on sait. La mondialisation est là. Les réglementations environnementales aussi, et les consommateurs ont des exigences. Ça ne me plaît pas plus que ça, mais c'est comme ça !