Retour

imprimer l'article Imprimer

VENDRE - Zapping

OPÉRATION Au cul du Camion

La vigne - n°287 - juin 2016 - page 66

Caroline Perromat livre les commandes à ses clients parisiens au cours de l'opération « Au cul du camion ».  © C. FAIMALI / GFA

Caroline Perromat livre les commandes à ses clients parisiens au cours de l'opération « Au cul du camion ». © C. FAIMALI / GFA

« Livrer à Paris, c'est un véritable casse-tête ! », constate Caroline Perromat, du Château de Cérons, en Gironde, qui tient pourtant à venir chaque année, à la même époque, pour remettre leur commande à ses clients parisiens. Comme « laisser le camion dans la rue, c'est impossible ! », la vigneronne a trouvé une solution : conserver l'expression « Livraison au cul du camion ! » dans sa communication auprès de ses clients. « Cela fait sourire et cela accroche bien. » En réalité, le camion n'est plus là lorsque les clients arrivent. Le vin passe du vigneron au consommateur dans une cour pavée mise à sa disposition par des connaissances. « Nous en profitons pour faire goûter nos derniers millésimes et nos nouvelles cuvées, comme La Quille. J'envoie un mail un mois avant. Un mois, ça peut sembler court, mais je préfère ne pas l'envoyer trop tôt, sinon les gens ont tendance à oublier », explique-t-elle. Cette année, la livraison s'est déroulée en toute quiétude les vendredi 20 et samedi 21 mai, à proximité du parc Monceau. « Le week-end, c'est un quartier calme où il est assez facile de se garer, relève Caroline Perromat. C'est vraiment un plus si on arrive à trouver la bonne solution pour livrer à Paris. » En deux jours, la vigneronne a croisé environ 80 de ses clients. Elle est revenue le camion vide. « Le bouche-à-oreille fait son office, et nous avons chaque année plus de monde ! »

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :