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Stéphane Dupuch, le président de l'ODG de l'Entre-deux-Mers.
Cette année, tous les syndicats viticoles de Gironde sont appelés à lever une cotisation de 0,63 €/ha afin de financer la lutte contre la grêle. Ils apporteront ainsi 70 000 € à l'Adelfa 33 (Association départementale d'étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques), soit 25 % de son budget, le solde venant de collectivités publiques.
« On sollicite le portefeuille des vignerons, mais cela répond à une volonté d'optimiser la lutte contre la grêle », explique Stéphane Dupuch, le président de l'ODG de l'Entre-deux-Mers dont l'assemblée générale a adopté la nouvelle cotisation le 30 juin. Personne n'a oublié les lourds dégâts de 2013.
Tout ce qui atténue la grêle est bon
Le Conseil des vins de Saint-Émilion et l'ODG de Médoc, Haut-Médoc et Listrac ont eux aussi voté la cotisation. Les autres ODG de Gironde devraient suivre, conformément à une décision prise par la Fédération des grands vins de Bordeaux (FGVB) en début d'année. « Cela représente une somme, mais tout ce qui peut atténuer la violence de la grêle est bon à prendre », résume le directeur de la fédération, Yann Le Goaster.
En contrepartie de l'aide reçue par la viticulture, l'Adelfa laisse entrer cinq de ses représentants dans son conseil d'administration. Pour le vignoble, l'enjeu est d'étoffer et d'adapter le réseau de générateurs d'iodure d'argent entretenu par l'association. « On s'est aperçu que les couloirs de grêle se sont déplacés », ajoute Stéphane Dupuch, qui évoque aussi un projet d'automatisation des générateurs.
