Dans le Languedoc, Daniel Granès craint des contaminations de Brettanomyces. Le risque est grand dans les cuves où les fermentations ont traîné. « Certains vignerons n'ont pas augmenté les doses de levures ou mal géré les températures des lots à haut degré potentiel, détaille le responsable technique de l'ICV. En outre, les vendanges ont été assez regroupées. Il a fallu parer au plus pressé. Des analyses d'azote sont passées à la trappe, ralentissant les fermentations. Enfin, les nettoyages des machines à vendanger et matériels de réception n'ont pas toujours été faits, favorisant les contaminations. » La chaleur est un autre facteur aggravant. « Elle augmente leur faculté à produire des phénols volatils. » La prudence est donc de mise.