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Autant le dire

« L'IGP n'a aucune valeur »

Olivier Crespy, sur Vitisphere, en réaction à l'article « L'IGP Terre du Midi fait consensus » - La vigne - n°296 - avril 2017 - page 4

Si j'achète un fromage avec une IGP, je m'attends à ce qu'il soit bon. Je pense par exemple à la tome de Savoie ou des Pyrénées. Un fruit avec une IGP aussi, comme les fraises du Périgord ou les clémentines de Corse. Même chose pour une IGP de légume, avec les mogettes de Vendée, le riz de Camargue... et je passe les anchois de Collioure, l'agneau de l'Aveyron, ou encore le sel de Guérande.

Le problème, lorsque j'achète un vin à IGP, je me retrouve avec un produit d'entrée de gamme... Pour preuve, je peux facilement en trouver à moins de 1 euro le litre.

Peut-être qu'il y a là un début de réflexion à avoir : l'IGP dans le vin n'a aucune valeur. Cette appellation ne différencie pas le produit d'un vin de France standard. Par conséquent, il est tout à fait légitime qu'on le retrouve en concurrence avec les vins espagnols (ou français...).

Quoi qu'il en soit, on remarque facilement qu'à l'étranger, ils sont capables de produire une qualité comparable à la nôtre avec des rendements bien supérieurs. La France n'a pas un manque de savoir-faire, mais elle investit trop peu. Je pense à des palissages de qualité, à l'irrigation, à la mécanisation rationnelle et bien d'autres choses.

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