Tel est le cours moyen en vrac du tonneau de bordeaux rosé sur les huit premiers mois de la campagne selon l'interprofession. Il est en hausse de 2 % par rapport à l'an passé. Les volumes contractualisés s'élèvent à 85 222 hectolitres sur la même période, soit une baisse de 6 %. Après des campagnes où les cours faisaient le yo-yo, 2016-2017 tient du fleuve tranquille. « Le marché des rosés est très sain, il y a un équilibre parfait ! », résume Xavier Coumau, le président du Syndicat régional des courtiers de Bordeaux. Face à cette soudaine sérénité, « je suis le premier surpris », s'exclame Philippe Hébrard, le directeur général de la cave coopérative de Rauzan. Avec 181 050 hl revendiqués en 2016 (-3 % par rapport à 2015), « on a finalement eu une production supérieure à celle anticipée, mais les cours tiennent bien. Il n'y a pas de velléité à la hausse ou à la baisse... Tant mieux ! », souligne-t-il.
Si le gros de la campagne est passé, des transactions se font toujours à des prix stables. Ce qui témoigne du développement de ce marché et de la nécessité de piloter la production afin de mettre la gamme à l'abri des variations de volumes produits.