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VENDRE - Zapping

À l'exportation Beaujolais de garde. LES EFFORTS PAYENT

La vigne - n°301 - octobre 2017 - page 66

 © CEPHAS/PHOTONONSTOP

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« Depuis 2005, nous faisons notre maximum pour attirer les médias dans notre vignoble et leur prouver par la dégustation que nous produisons de grands vins », relate Jean Bourjade, délégué général d'Inter Beaujolais. Ces efforts payent enfin à l'export où partent plus de 40 % des vins. À la fin du 1er semestre 2017, la région y enregistre une croissance de 13 % en volume et de 20 % en valeur de ses vins de garde (versus 2016). Les beaujolais-villages progressent de 9 % en volume et les crus de 14 %. Ces deux catégories représentent 71 % des exportations. « Personne n'est laissé sur le bord de la route, pas même les petits crus comme Chiroubles. » Les États-Unis, grands amateurs de beaujolais-villages et deuxième marché de la région, ont augmenté leurs commandes de 25 %, pour un total de 42 000 hl. Le Royaume-Uni a importé 7 % de vin en plus, le Canada 12,5 %, la Suisse 27,5 %. En revanche, l'Allemagne et la Belgique reculent respectivement de 25 et 5 %. « Nous avons encore un gros potentiel, notamment en Chine », détaille Jean Bourjade. « Nous y sommes trois fois par an, témoigne Jean-Marc Pardon, vigneron-négociant à Beaujeu (Rhône), qui écoule près de 50 % de ses vins à l'export. Nos vins de pays nous permettent de passer des beaujolais. Nous espérons y développer nos ventes mais, pour l'heure, nous nous concentrons sur les États-Unis et le Royaume-Uni. » Seule l'AOP Beaujolais doit retrouver grâce aux yeux des consommateurs étrangers, avec un recul à l'export de 10 % en volume. L'interprofession et l'ODG y travaillent.

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