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ACTUS - Ça se chuchote

SUR LE GRILL

La vigne - n°302 - novembre 2017 - page 20

Le site de Raphaël Michel, à Piolenc, dans le Vaucluse. © C. SARRAZIN

Le site de Raphaël Michel, à Piolenc, dans le Vaucluse. © C. SARRAZIN

Coup dur pour les fournisseurs de Raphaël Michel. Invoquant la petite récolte 2017, ce négociant, basé à Piolenc (Vaucluse) et spécialisé dans le vrac, a obtenu l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, fin octobre. Résultat, toutes les créances antérieures à cette procédure sont gelées. Mais, dans les Côtes-du-Rhône où il réalisait l'essentiel de son activité, personne ne croit cette version. En juin dernier, le négoce a été mis en examen pour escroquerie et tromperie en bande organisée. Il est suspecté d'avoir transformé des vins sans IG en côtes-du-Rhône et côtes-du-Rhône-villages. Des clients l'ont lâché. Mais il a pu poursuivre son activité. « Cela a permis à des vignerons d'obtenir le règlement de leurs vins de manière échelonnée », indique une source proche du dossier selon laquelle Raphaël Michel aurait réglé les trois quarts de ses dettes à ses fournisseurs. Après sa mise en examen, le syndicat général des vignerons des Côtes-du-Rhône a mis en place un numéro d'appel pour aider ses membres concernés. Vingt-cinq vignerons se sont manifestés. « Nous leur avons conseillé d'adresser un courrier de mise en demeure au négociant et de discuter directement avec lui le règlement des vins impayés », explique le syndicat. Contacté par La Vigne, Raphaël Michel explique qu'en dépit du gel de ses dettes, il pourra payer certains de ses fournisseurs.

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